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" Les hommes font l'histoire, mais ne savent pas l'histoire qu'ils font. " Karl Marx

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dimanche 2 avril 2017

"La Féérie amoureuse" de Saint-Georges de Bouhélier : 7 avril 1924 au Théâtre du Nouvel-Ambigu*

Le Théâtre et Comoedia Illustré n°34 - 15 mai 1924


L’amour est une sorte de mascarade où tout n’est qu’illusion, mensonge, apparence féérique.



Le Théâtre et Comoedia Illustré n°34 - 15 mai 1924


Pièce en trois actes et six tableaux qui nous introduisent à une répétition de danse à l’Opéra, dans un cabaret particulier de restaurant à la mode, chez un grand couturier, dans une loge d’artiste…

Jacqueline Duparc, danseuse, est lasse de son amant, le danseur Tullio. Elle aime un beau jeune homme, le comte Philippe. Ce comte, d’ailleurs, n’est pas comte : c’est un petit provincial qui dilapide ses quelques sous. Tullio, jaloux, se prend de querelle avec lui. Il veut le tuer. L’autre détourne l’arme et c’est Tullio qui est blessé. Jacqueline l’emporte mais répète à Philippe que c’est lui qu’elle aime.

Épilogue : à l’Opéra, Jacqueline danse avec Tullio le fameux ballet symbolique. Contre un portant, le front bandé, apparaît Philippe. Il s’est suicidé pour celle qu’il aime, et il est revenu mourir (nouveau Cyrano ?) sous ses yeux…Jacqueline l’aperçoit, veut s’élancer vers lui, mais le ballet l’appelle. Inexorable comme la fatalité, Tullio l’y ramène. Tandis que Philippe expire, elle danse…

* Théâtre du Nouvel-Ambigu : Fondé en 1769 sous le nom d'Ambigu Comique, il était initialement situé Boulevard du Temple. Il trouva son emplacement définitif (Paris Xème - sur le boulevard Saint-Martin, au coin de la rue René-Boulanger) après l'incendie de 1827 qui avait détruit la salle initiale. Ce fut le théâtre de la plupart des adaptations théâtrales des romans de Zola.
Devenu cinéma au cours des années 20, il redevient rapidement théâtre. Il est finalement fermé puis démoli en 1966. C'est aujourd'hui un immeuble de bureaux.

Le Théâtre et Comoedia Illustré n°34 - 15 mai 1924

Renée Falconetti (1892 - 1946) : Actrice française de théâtre et de cinéma qui, au moment de cette représentation du 07/04/1924 au Théâtre du Nouvel Ambigu, était pensionnaire de la Comédie-Française et dirigeait sa propre compagnie théâtrale (installée au Théâtre de l'Avenue).

1924 : L'Ecole de danse d'Isadora Duncan à Moscou

Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924

Source biographie : http://www.faisceau.com/dans_isad_dun.htm

Isadora Duncan rêvait de devenir, en dansant, «vague, vent, arbre, nuée, lumière». Pour elle, la danse devait avant tout être «libre», permettant l'expression spontanée du corps à travers le rythme qui lui est le plus fondamental et le plus naturel: la respiration. 


Née à San Francisco en 1877, Isadora Duncan est une petite fille étonnamment douée pour le mouvement et le rythme. Elle s'oppose très vite à l'esthétique classique : chaussons, tutus, pointes et positions lui paraissent antinaturels.

« Cette gymnastique raide et vulgaire [...] n'avait fait que déranger mon rêve. » Ses débuts sur la scène de Chicago en 1899 se soldent par un échec, et elle décide de se produire devant le public européen. Pieds nus et drapée d'une tunique légère, elle remporte un immense succès à Paris, Budapest, Vienne, Munich et Berlin où elle ouvre en 1904 sa première école. Très inspirée par l'Antiquité, elle réalise en 1905 l'un de ses rêves les plus chers en dansant nue au clair de lune sur l'Acropole. La même année, elle danse dans Tannhäuser à Bayreuth et accomplit son premier voyage en Union soviétique. En 1914, elle crée une nouvelle école à Meudon, à quelques kilomètres de Paris, et se produit en compagnie de ses élèves dans toutes les capitales européennes. En 1921, on lui propose d'ouvrir une école à Moscou. Isadora Duncan, qui croit discerner dans le nouvel ordre social établi en URSS l'écho profond de ses propres aspirations à la liberté de l'être humain et de la femme, accepte avec enthousiasme. De 1921 à 1924, elle s'établit donc à Moscou. À l'occasion du quatrième anniversaire de la Révolution d'Octobre, elle danse L'Internationale au théâtre du Bolchoï devant Lénine. En 1924, elle quitte définitivement l'Union soviétique. Mais la vie d'Isadora Duncan s'achève tragiquement : après avoir perdu ses deux enfants dans un accident de voiture, elle-même meurt à Nice au volant de sa Bugatti. Son écharpe, qui flottait derrière elle, se prit dans la roue arrière de son véhicule et l'étrangla. Isadora Duncan qui, de son propre aveu, ne cherchait rien d'autre que «danser sa vie», fut la première qui dansa uniquement sur des musiques non conçues pour le ballet, sans aucun support dramatique. Isadora Duncan devint ainsi l'une des plus grandes initiatrices de la danse moderne.
 
 
Photos 1924 de son École de danse à Moscou
 

Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924   
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924

Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924
Le Théâtre et Comoedia Illustré n°39 - 1er Novembre 1924